Pensée du jour
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Re: Pensée du jour
13 octobre 1893 : Une flotte russe fait escale à Toulon.
Pour la petite histoire
Le meuble du forçat
Il y a chez nous un meuble en bois précieux, d'une facture extrêmement raffinée, qui ferait saliver plus d'un antiquaire, malgré les cicatrices que lui ont laissées plusieurs déménagements et trois générations d'enfants nombreux et turbulents. En terme d'ébénisterie ce meuble réalisé vers 1880 par un maître artisan du faubourg Saint-Antoine se nomme un «chiffonnier». Mais, dans la famille, on l'a toujours appelé le «Meuble du Forçat». J'ai entendu plus d'une fois ma grand-mère maternelle, puis ma mère, raconter son histoire et, à la fin du récit, elles avaient inévitablement les larmes aux yeux. Il m'a fallu atteindre l'âge adulte, et parfaire mes connaissances sur la Commune, pour comprendre et partager leur émotion. Car c'est effectivement une belle histoire : celle d'un jeune médecin de la marine, promis à une très brillante carrière puisque, à moins de 40 ans, il arborait déjà sur sa manche les quatre galons de médecin principal. Natif de Toulon et amoureux de la mer, il rêvait de naviguer et ne craignait pas les expéditions en terres lointaines. Aussi accepta-t-il volontiers, en 1878, d'être affecté en Nouvelle Calédonie, comme médecin du bagne de l'Ile de Nou.
(...). Ce médecin, qui était un homme compatissant, doublé d'un humaniste, fut absolument horrifié par les traitements infligés aux bagnards, et profondément scandalisé de voir livrés à la violence d'assassins récidivistes et de brutes irrécupérables des hommes dont le seul crime était d'avoir participé à la Commune. Il sympathisa avec plusieurs d'entre eux, dont Louis Lucipia, et les soigna de son mieux, avec les moyens du bord. Il s'indigna - en vain - de la nourriture infecte que l'on servait à ses patients et explosa littéralement quand il s'aperçut que les «riz-pain-sel» locaux détournaient impudemment à leur profit une partie des fonds destinés à cet usage ... Il prit donc la plume et rédigea un rapport circonstancié dans lequel il accusait en toutes lettres l'Administration maritime de passer des marchés «véreux» ...
Jules Fontan
Ce n'était pas des choses à dire, et encore moins à écrire. On estima en hauts-lieux que ce médecin, que l'on savait libre-penseur, avait décidément le sang trop rouge et le cœur trop à gauche. Si brillant fut-il, il n'avait pas sa place dans la «Royale» et on brisa net sa carrière en l'affectant définitivement à Toulon et en le cantonnant pendant 15 ans dans le même grade.
Mais le médecin, qui n'était pas carriériste, garda la tête haute et ne regretta jamais d'avoir proclamé la vérité. Il quitta la NouvelleCalédonie riche ( ... ) des regrets sincères qu'il laissait derrière lui, matérialisés par un magnifique «chiffonnier», cadeau-surprise offert, au nom de tous ses camarades Communards, par un talentueux ébéniste du faubourg Saint-Antoine.
De retour à Toulon, convaincu qu'on le laisserait végéter jusqu'à sa retraite à l'hôpital Sainte-Anne, il profita de sa disgrâce pour perfectionner ses connaissances en chirurgie. ( .. .).
L'histoire pourrait s'arrêter là, mais elle a une suite.
En 1893, la flotte russe vint faire escale à Toulon et la ville de Paris délégua pour la circonstance quelques conseillers municipaux, au nombre desquels se trouvait Lucipia. Parmi la foule des officiers, ce dernier eut la surprise de reconnaître le médecin qui l'avait soigné à l'Ile de Nou. Passées les premières congratulations, Lucipia regarda la manche d'uniforme et poussa une exclamation incrédule : «Quoi ? Toujours quatre galons ?». «Oui, répondit le médecin, et c'est un peu à cause de vous !». Il lui raconta l'histoire du rapport. Lucipia, de retour à Paris, s'empressa d'en informer Henri Rochefort, qui fit rapidement paraître dans «L'Intransigeant» quelques lignes vengeresses, et au tableau d'avancement suivant, le médecin était gratifié d'un tardif cinquième galon.
Il en fut très reconnaissant à Lucipia et à Rochefort, mais pas du tout à la Marine, qu'il quitta peu après pour ouvrir sa propre clinique. Il devint par la suite un chirurgien réputé, encore connu dans le monde médical pour avoir tenté avec succès, le 1er janvier 1900, la première suture du cœur. Ce médecin s'appelait Jules Fontan. C'était mon arrière grand-père.
Je me sens très honorée d'avoir pour bisaïeul un pionnier de la chirurgie cardiaque. Mais je suis encore plus fière d'être l'arrière-petite-fille de l'homme à qui les déportés de la Commune offrirent, en témoignage de gratitude, le «Meuble du Forçat».
Elisabeth Banon
Pour la petite histoire
Le meuble du forçat
Il y a chez nous un meuble en bois précieux, d'une facture extrêmement raffinée, qui ferait saliver plus d'un antiquaire, malgré les cicatrices que lui ont laissées plusieurs déménagements et trois générations d'enfants nombreux et turbulents. En terme d'ébénisterie ce meuble réalisé vers 1880 par un maître artisan du faubourg Saint-Antoine se nomme un «chiffonnier». Mais, dans la famille, on l'a toujours appelé le «Meuble du Forçat». J'ai entendu plus d'une fois ma grand-mère maternelle, puis ma mère, raconter son histoire et, à la fin du récit, elles avaient inévitablement les larmes aux yeux. Il m'a fallu atteindre l'âge adulte, et parfaire mes connaissances sur la Commune, pour comprendre et partager leur émotion. Car c'est effectivement une belle histoire : celle d'un jeune médecin de la marine, promis à une très brillante carrière puisque, à moins de 40 ans, il arborait déjà sur sa manche les quatre galons de médecin principal. Natif de Toulon et amoureux de la mer, il rêvait de naviguer et ne craignait pas les expéditions en terres lointaines. Aussi accepta-t-il volontiers, en 1878, d'être affecté en Nouvelle Calédonie, comme médecin du bagne de l'Ile de Nou.
(...). Ce médecin, qui était un homme compatissant, doublé d'un humaniste, fut absolument horrifié par les traitements infligés aux bagnards, et profondément scandalisé de voir livrés à la violence d'assassins récidivistes et de brutes irrécupérables des hommes dont le seul crime était d'avoir participé à la Commune. Il sympathisa avec plusieurs d'entre eux, dont Louis Lucipia, et les soigna de son mieux, avec les moyens du bord. Il s'indigna - en vain - de la nourriture infecte que l'on servait à ses patients et explosa littéralement quand il s'aperçut que les «riz-pain-sel» locaux détournaient impudemment à leur profit une partie des fonds destinés à cet usage ... Il prit donc la plume et rédigea un rapport circonstancié dans lequel il accusait en toutes lettres l'Administration maritime de passer des marchés «véreux» ...
Jules Fontan
Ce n'était pas des choses à dire, et encore moins à écrire. On estima en hauts-lieux que ce médecin, que l'on savait libre-penseur, avait décidément le sang trop rouge et le cœur trop à gauche. Si brillant fut-il, il n'avait pas sa place dans la «Royale» et on brisa net sa carrière en l'affectant définitivement à Toulon et en le cantonnant pendant 15 ans dans le même grade.
Mais le médecin, qui n'était pas carriériste, garda la tête haute et ne regretta jamais d'avoir proclamé la vérité. Il quitta la NouvelleCalédonie riche ( ... ) des regrets sincères qu'il laissait derrière lui, matérialisés par un magnifique «chiffonnier», cadeau-surprise offert, au nom de tous ses camarades Communards, par un talentueux ébéniste du faubourg Saint-Antoine.
De retour à Toulon, convaincu qu'on le laisserait végéter jusqu'à sa retraite à l'hôpital Sainte-Anne, il profita de sa disgrâce pour perfectionner ses connaissances en chirurgie. ( .. .).
L'histoire pourrait s'arrêter là, mais elle a une suite.
En 1893, la flotte russe vint faire escale à Toulon et la ville de Paris délégua pour la circonstance quelques conseillers municipaux, au nombre desquels se trouvait Lucipia. Parmi la foule des officiers, ce dernier eut la surprise de reconnaître le médecin qui l'avait soigné à l'Ile de Nou. Passées les premières congratulations, Lucipia regarda la manche d'uniforme et poussa une exclamation incrédule : «Quoi ? Toujours quatre galons ?». «Oui, répondit le médecin, et c'est un peu à cause de vous !». Il lui raconta l'histoire du rapport. Lucipia, de retour à Paris, s'empressa d'en informer Henri Rochefort, qui fit rapidement paraître dans «L'Intransigeant» quelques lignes vengeresses, et au tableau d'avancement suivant, le médecin était gratifié d'un tardif cinquième galon.
Il en fut très reconnaissant à Lucipia et à Rochefort, mais pas du tout à la Marine, qu'il quitta peu après pour ouvrir sa propre clinique. Il devint par la suite un chirurgien réputé, encore connu dans le monde médical pour avoir tenté avec succès, le 1er janvier 1900, la première suture du cœur. Ce médecin s'appelait Jules Fontan. C'était mon arrière grand-père.
Je me sens très honorée d'avoir pour bisaïeul un pionnier de la chirurgie cardiaque. Mais je suis encore plus fière d'être l'arrière-petite-fille de l'homme à qui les déportés de la Commune offrirent, en témoignage de gratitude, le «Meuble du Forçat».
Elisabeth Banon
tony83- Fadolescents
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Date d'inscription : 03/08/2008
Re: Pensée du jour
" les syndicalistes et les fonctionnaires ont tellement l'habitude de ne rien faire, que lorsqu'ils font la grève ils appellent ça une journée d'action"... (Coluche)
BARJOVAL- Fadolescents
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Date d'inscription : 24/06/2008
Re: Pensée du jour
une petite pensée pour une personne qui, aprés bien des petits soucis de santé, va enfin pouvoir reprendre le boulot dés demain.
Re: Pensée du jour
1er novembre 1941 Felix Mayol nous quitte
Pour la petite histoire
C'est en l'honneur de Félix Mayol, chanteur français né à Toulon le 18 novembre 1872 et décédé dans cette même ville le 1er novembre 1941, qui fut le dernier grand nom du café-concert et qui portait toujours un brin de muguet au revers de sa jaquette, que le club a placé cette fleur sur son écusson : le soir de sa première entrée en scène, une amie lui glissa un brin de muguet qui lui porta chance et il décida d'en faire son emblème... C'est en 1921 que le muguet de "Parrain" Félix deviendra l'emblème du Rugby club toulonnais. Clin d'œil à la chance, le brin de muguet qui orne l'écusson porte 13 clochettes.
Pour la petite histoire
C'est en l'honneur de Félix Mayol, chanteur français né à Toulon le 18 novembre 1872 et décédé dans cette même ville le 1er novembre 1941, qui fut le dernier grand nom du café-concert et qui portait toujours un brin de muguet au revers de sa jaquette, que le club a placé cette fleur sur son écusson : le soir de sa première entrée en scène, une amie lui glissa un brin de muguet qui lui porta chance et il décida d'en faire son emblème... C'est en 1921 que le muguet de "Parrain" Félix deviendra l'emblème du Rugby club toulonnais. Clin d'œil à la chance, le brin de muguet qui orne l'écusson porte 13 clochettes.
tony83- Fadolescents
- Nombre de messages : 880
Age : 38
Localisation : sollies pont
Date d'inscription : 03/08/2008
Re: Pensée du jour
une petite pensée pour une petite personne n'arrivant pas à se sortir de petit soucis médicaux.
Re: Pensée du jour
une reprise de très courte duréeu cignale a écrit:une petite pensée pour une personne qui, aprés bien des petits soucis de santé, va enfin pouvoir reprendre le boulot dés demain.
et le corps médical qui commence à me tourner le dos
Re: Pensée du jour
Moi j'en connais qui ne te tournerons jamais le dos tu me diras que ce ne sont pas des coprs trés médicaux...comdomtom a écrit:une reprise de très courte duréeu cignale a écrit:une petite pensée pour une personne qui, aprés bien des petits soucis de santé, va enfin pouvoir reprendre le boulot dés demain.
et le corps médical qui commence à me tourner le dos
Tchoi 1er- Fadultes
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Localisation : Ollioules sur Mer
Date d'inscription : 23/06/2008
Re: Pensée du jour
on connait surement les mêmes personnes.
Dernière édition par u cignale le Mer 3 Nov - 16:23, édité 1 fois
Re: Pensée du jour
DEBILE CE PAPA TCHOI !!!!!!!!!!!!!Tchoi 1er a écrit:
Moi j'en connais qui ne te tournerons jamais le dos tu me diras que ce ne sont pas des coprs trés médicaux...
en tout cas j'ai bien rigolé !!!!!
gros bisous à vous deux ;o)
PS : la carte est-elle arrivée à destination ?
Re: Pensée du jour
L'ennemi est drole : il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui...
... et il a toujours pas compris.
... et il a toujours pas compris.
tony83- Fadolescents
- Nombre de messages : 880
Age : 38
Localisation : sollies pont
Date d'inscription : 03/08/2008
Re: Pensée du jour
il y a des jours ou les pensées les plus opposées se rencontrent, ou la joie et le festif côtoient la douleur et la tristesse.
je souhaite un joyeux anniversaire à ma soeur adorée, mais mon coeur est trop triste en ce jour pour que la joie prenne le dessus sur la peine causée par l'adieu à une personne chère.
On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime, c'est vrai, j'en ai fait l'amère expérience il y a de nombreuses années à présent et comprend tout à fait le sens de cette phrase que tu as prononcé lors d'un appel poignant.
Je t'aime mon Amie
je souhaite un joyeux anniversaire à ma soeur adorée, mais mon coeur est trop triste en ce jour pour que la joie prenne le dessus sur la peine causée par l'adieu à une personne chère.
On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime, c'est vrai, j'en ai fait l'amère expérience il y a de nombreuses années à présent et comprend tout à fait le sens de cette phrase que tu as prononcé lors d'un appel poignant.
Je t'aime mon Amie
Re: Pensée du jour
Et moi tu m'aimes pas ?u cignale a écrit:il y a des jours ou les pensées les plus opposées se rencontrent, ou la joie et le festif côtoient la douleur et la tristesse.
je souhaite un joyeux anniversaire à ma soeur adorée, mais mon coeur est trop triste en ce jour pour que la joie prenne le dessus sur la peine causée par l'adieu à une personne chère.
On ne dit jamais assez aux gens qu'on les aime, c'est vrai, j'en ai fait l'amère expérience il y a de nombreuses années à présent et comprend tout à fait le sens de cette phrase que tu as prononcé lors d'un appel poignant.
Je t'aime mon Amie
Tchoi 1er- Fadultes
- Nombre de messages : 1705
Age : 56
Localisation : Ollioules sur Mer
Date d'inscription : 23/06/2008
Re: Pensée du jour
Bon si c'est secret ça va alors
Merci encore
Merci encore
Tchoi 1er- Fadultes
- Nombre de messages : 1705
Age : 56
Localisation : Ollioules sur Mer
Date d'inscription : 23/06/2008
Re: Pensée du jour
Moi je vous aime TOUS les deux
(eyh le cochon, t'emballe pas, je parle de Yasmine et Tchoi, pas de toi et papa Tchoi !! et tac )
(eyh le cochon, t'emballe pas, je parle de Yasmine et Tchoi, pas de toi et papa Tchoi !! et tac )
Re: Pensée du jour
Même si ca vaut ce que ca vaut, je vous adresse également mon amitié à tous les deux et vous souhaite du courage.
Re: Pensée du jour
Une pensée à Lofti , Moncef , Raïeb , Leïla , Yasmina .
Tenez bon et ne vous faites pas voler votre victoire .
Tenez bon et ne vous faites pas voler votre victoire .
petit breton- Tchoi d'Or
- Nombre de messages : 14333
Age : 62
Localisation : Rennes
Date d'inscription : 23/06/2008
Re: Pensée du jour
comdomtom a écrit:un possu piu aspeta di ti vede
listessu per eiu
comdomtom a écrit:TVM
Re: Pensée du jour
Petite question qui me trotte depuis déjà pas mal d'année.
Notre devise de la ville de Toulon « Concordia parva crescunt » ("Par la Concorde les petites choses deviennent grandes")
Qu'es ce que cette concorde ??
Je me suis dit c'est peut-être dû à la premier tour de Toulon la concorde mais es ce que c'est bien ça.
Merci de me repondre si vous le savez.
Notre devise de la ville de Toulon « Concordia parva crescunt » ("Par la Concorde les petites choses deviennent grandes")
Qu'es ce que cette concorde ??
Je me suis dit c'est peut-être dû à la premier tour de Toulon la concorde mais es ce que c'est bien ça.
Merci de me repondre si vous le savez.
tony83- Fadolescents
- Nombre de messages : 880
Age : 38
Localisation : sollies pont
Date d'inscription : 03/08/2008
Re: Pensée du jour
Dans la concorde, les petites choses se développent et deviennent grandes, tandis que dans la discorde les grandes choses vont a leur perte. ...
Papadefa -12- Fadas d'Or
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Age : 83
Localisation : Ste Affrique
Date d'inscription : 23/06/2008
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