Décorticage de textes

Il était un petit navire
Il était un petit navire
Qui n'avait ja-ja-jamais navigué
Qui n'avait ja-ja-jamais navigué
Ohé, ohé...

REFRAIN
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots
Ohé, ohé Matelot
Matelot navigue sur les flots

Si on concidère que ce fameux navire, dont on nous communique pas le nom, n'a jamais navigué, il faut alors en conclure que le Matelot a du déjà naviguer mais sur une autre embarcation: Clémenceau, pitalugue ou coucoussa par exemple, ou alors c'est qu'il y a un problème. De même on rajoute ici "sur les flots", un navire je l'ai rarement vu naviguer ailleurs que sur des flots, mais bon....çà fait la rime!
Poursuivons...



Il entreprit un long voyage
Il entreprit un long voyage
Sur la mer Mé-Mé-Méditérannée
Sur la mer Mé-Mé-Méditérannée
Ohé, ohé...

Au bout de cinq à six semaines,
Au bout de cinq à six semaines,
Les vivres vinr'-vinr'-vinrent à manquer
Les vivres vinr'-vinr'-vinrent à manquer
Ohé, ohé...


Si au bout de cinq à six semaines, on ne sait pas trop d'ailleurs, les vivres vinrent à manquer, c'est qu'ils n'ont pas mis pied à terre pendant tout ce temps. Alors de deux choses l'une soit ils sont partis à la rame, soit pendant cinq à six semaines ils ont fait des ronds dans l'eau, parce que notre chère Méditerrannée, c'est quand même pas le Pacifique. Ou alors c'est qu'il y a une erreur dans le nombre de semaines ce qui pourrait se comprendre si on concidère que dans les vivres y'avait pas que du sirop de fraise et que par temps frais, on se réchauffait comme on pouvait
Continuons...






On tira à la courte paille,
On tira à la courte paille,
Pour savoir qui-qui-qui serait mangé,
Pour savoir qui-qui-qui serait mangé,
Ohé, ohé...

Le sort tomba sur le plus jeune,
Le sort tomba sur le plus jeune,
Ce sera lui-lui qui sera mangé
Ce sera lui-lui qui sera mangé
Ohé, ohé...


Bon alors là on tombe dans un truc un peu zarrebi, où on bouffe des jeunes matelots. Je sais pas à quelle époque çà se passe, mais çà devait être il y a longtemps...


On cherche alors à quelle sauce
On cherche alors à quelle sauce
Le pauvr' enfant-fant-fant serait mangé
Le pauvr' enfant-fant-fant serait mangé
Ohé, ohé...

L'un voulait qu'on le mit à frire
L'un voulait qu'on le mit à frire
L'autre voulait-lait-lait, le fricasser
L'autre voulait-lait-lait, le fricasser
Ohé, ohé...



Là, aucun commentaire, c'est d'un goût!!!



Pendant qu'ainsi on délibère
Pendant qu'ainsi on délibère
Il monta sur, sur, sur, le grand hunier
Il monta sur, sur, sur, le grand hunier
Ohé, ohé...

Pour ceux que çà intéresse le hunier c'est une voile, donc cela nous renvoit au fait qu'il s'agit donc d'un bateau à voile, ce qui peu expliquait l'histoire des cinq ou six semaines de tout à l'heure. En fait il devait pas y avoir beaucoup de vent, du coup ils se sont un peu trainés. On comprend aussi que le jeune matelot...il savait pas nager ou alors qu'ils étaient loin de la côte...çà manque un peu de précision quand même

Il fit au ciel une prière
Il fit au ciel une prière
Interrogeant-geant-geant l'immensité
Interrogeant-geant-geant l'immensité
Ohé, ohé...


O sainte Vierge, ô ma patronne
O sainte Vierge, ô ma patronne
Empêchez-les, les, les de me manger
Empêchez-les, les, les de me manger
Ohé, ohé...




Bon là il prie...c'est à dire que seul sur un vieux rafiot avec 50 mecs qui veulent te bouffer les guiboles, t'as deux solutions, soit tu sautes à la flotte, soit tu pries...Lui il a opté pour la seconde solution...pourquoi pas, chacun son truc après tout. C'est pas dit dans le texte, mais de ce qu'on m'a dit il hurlait aussi quelques chose comme:"Engagez vous qui disaient, tu parles!!!"




Au même instant un grand miracle
Au même instant un grand miracle
Pour l'enfant fut, fut, fut réalisé
Pour l'enfant fut, fut, fut réalisé
Ohé, ohé...

Des p'tits poissons dans le navire
Des p'tits poissons dans le navire
Sautèrent bientôt, tôt, tôt pa-r(e) milliers
Sautèrent bientôt, tôt, tôt pa-r(e) milliers
Ohé, ohé...


C'est sûr que là il est moulu le camarade...encore que sur le coup il devait se demander si elle était comestible la pescaï. M'enfin faute de grives...on bouffe des sardines. Vont pas en plus faire les difficiles les autres.


On les prit on les mit à frire
On les prit on les mit à frire
Et le p'tit mouss', mouss', mou-sse fut sauvé
Et le p'tit mouss', mouss', mou-sse fut sauvé
Ohé, ohé...


Bon bien ils cuisinent, c'est qu'ils devaient être bons ces poissons!!!
Je pense que donc il devait y avoir un sacré banc parce qu'ils ont du tous pouvoir gameler à leur faim. Parce que s'il n'y avait eu que trois pauvres gobis, çà les aurait pas rassasier les gaillards.
Du coup, maintenant, le gamin, impeccab', il a pu s'arracher paisible pendant que les autres étaient partis se pager pour la sieste.
Tout est bien qui finit bien.





En conclusion. Cette chanson très connue nous permet d'apprendre qu'à l'époque c'était pas les rois de l'organisation, parce qu'ils partaient en voyage un peu limite en victuailles. Ils avaient une vision assez sommaire de la vie en communauté. C'est à dire que quand y'avait plus à grailler, on cherchait pas à s'arrêter dans un port ou essayer de pêcher quelque chose...non, non on gamelait les plus jeune...
Enfin si on en croit ce qui est dit, beh, çà aurait tendance à t'inciter à prier.